Les jumeaux semi-identiques, également appelés sesquizygotes, sont extrêmement rares. Dans ces cas, deux spermatozoïdes différents fécondent un seul ovule, qui ensuite se divise. Le phénomène est incroyablement inhabituel car, pour qu’il se produise, deux spermatozoïdes doivent féconder l’ovule presque simultanément. Ce qui est encore plus incroyable est que cet ovule, maintenant doublement fécondé, doit ensuite se diviser.
Les jumeaux semi-identiques partagent 100 % de l’ADN maternel (comme les jumeaux identiques) mais seulement 50 % de leur ADN paternel (comme les jumeaux fraternels). C’est cette combinaison unique qui les distingue et les rend semi-identiques. Dans le cas de ces jumeaux australiens, les analyses ont révélé qu’ils partageaient l’intégralité de l’ADN maternel mais que l’ADN paternel n’était partagé qu’à moitié, confirmant leur nature sesquizygotique.
La nature de la conception de ces jumeaux, où deux spermatozoïdes différents fécondent un seul ovule, entraîne également le risque que le zygote n’ait pas le nombre correct de chromosomes, ce qui peut entraîner des complications lors du développement.
Il est impressionnant que les médecins aient pu identifier cette situation unique lors des échographies et qu’ils aient pu suivre de près le développement des jumeaux pour s’assurer que tout se passait bien. Ce genre de découvertes est précieux non seulement pour la famille directement impliquée, mais aussi pour la communauté médicale et scientifique, car elle ajoute à notre compréhension des phénomènes rares de la reproduction humaine.