La fille a donné naissance à un enfant. Depuis un an, elle élève une fille et attend qu’elle soit emmenée

L’histoire d’Emily Crislip est un exemple poignant de la façon dont la pandémie de COVID-19 a affecté de nombreux aspects de la vie quotidienne et des situations qui, autrement, auraient pu suivre un parcours relativement prévisible.

La maternité de substitution est, dans le meilleur des cas, une expérience émotionnelle complexe. Dans ce cas, les défis logistiques de la pandémie ont ajouté une couche supplémentaire d’incertitude et d’émotion. Emily s’est retrouvée dans une situation incroyablement inhabituelle où elle a dû prendre soin d’un enfant qui n’était biologiquement pas le sien et qu’elle savait qu’elle devrait finalement rendre à ses parents biologiques.

Le fait qu’elle ait dû prendre soin de l’enfant pendant près d’un an rend la situation encore plus délicate. Comme tout parent le sait, un enfant de cet âge forme des liens étroits avec les personnes qui s’occupent de lui au quotidien. Même avec la meilleure des intentions et en essayant de mettre en place des « barrières », il est naturel qu’Emily et son mari Brandon développent des liens affectifs forts avec l’enfant.

Leur dévouement à faire ce qui est le mieux pour l’enfant, en lui offrant amour et attention tout en sachant qu’elle ne leur appartient pas, est remarquable. En même temps, on peut comprendre pourquoi Emily hésiterait à redevenir mère porteuse à l’avenir, étant donné les défis émotionnels uniques auxquels elle a été confrontée.

Il est à espérer que cette situation, bien qu’exceptionnelle, mette en lumière les sacrifices et les défis que peuvent rencontrer les mères porteuses et offre une occasion de dialogue et de soutien pour ceux qui envisagent ou sont impliqués dans le processus de maternité de substitution.